Les semaines calmes succèdent aux semaines denses. Et parfois, au cours d’une période calme, je me demande si je ne me suis pas fait un film sur la période dense qui a précédé, si je ne me suis pas un peu trop pris la tête.
En fait, la leçon que j’en retire est qu’il faut faire confiance, et ne pas se faire trop de films.
La semaine dernière était un de ces moments où les tâches à réaliser et les sollicitations s’enchaînent, à n’en plus voir de « trou » dans l’agenda. Cette semaine présageait d’une intensité sociale importante également : 2 jours de séminaire, un atelier de réflexions au niveau CoDir, une journée de regroupement d’équipe et ateliers suivie d’une autre avec aller-retour de 250km et réunion d’équipe. Je m’attendais à finir la semaine bien fatiguée par les contacts sociaux, les transports, les nuits courtes, …
Et puis ça ne s’est pas du tout passé comme c’était prévu. Un mouvement de grève a entrainé l’annulation d’une journée de déplacement ; l’annulation d’un train puis d’un deuxième, celle d’une rencontre d’équipe ; quant au séminaire de deux jours je me suis clairement questionnée sur l’utilité de ma présence. La réunion CoDir n’avait finalement rien de révolutionnaire, elle a simplement permis de remettre le focus sur ce qui était important.
Ne restaient plus que les nuits courtes : elles ont pu l’être, j’ai pu partiellement rattraper du temps de sommeil dans le train.
Ce n’est pas la première fois que je m’aperçois de mon anticipation exagérée : ça n’est évidemment pas toujours le cas. Cependant, la vie est une succession de hauts et bas, parfois des très hauts font la place à des très bas, et pas toujours au moment où on s’y attend le plus (après un congé par exemple).
Ce que j’en retiens c’est que ça ne se passe pas toujours comme on l’a anticipé. Et puisque cette alternance inattendue s’est produite plusieurs fois récemment, mon corps et mon cerveau en retirent une certaine légèreté, je n’ai pas besoin d’anticiper le stress d’une période intense tant que je ne suis pas plongée dedans.
Au fond du fond, je m’aperçois que j’ai déjà les réponses. Plus besoin de m’imaginer des attendus hors du commun ou exagérés, je sais et je sais faire.
Et à la fin, ça va. Vraiment.
Keep faith.